Le Chemin des Passes dangereuses

Spectacle interdisciplinaire (de 80 minutes) à trois interprètes mélangeant théâtre, danse contemporaine, gigue québécoise, danse percussive, acrobatie. Trois frères se retrouvent coincés dans un accident de voiture sur les mêmes lieux où leur père est décédé d’une mort tragique des années auparavant. Cette pièce mythique de Michel Marc Bouchard fut présentée à des centaines de reprises à travers le monde. En voici maintenant une version unique et surprenante, à la fois jouée et dansée, utilisant la danse contemporaine, l’acrobatie, la danse percussive et la gigue québécoise ! Ce texte de Bouchard, traditionnel par son contexte et son langage, mais contemporain dans sa forme et son écriture, se prête parfaitement à cette rencontre entre tradition et modernité. Au coeur de cette mise en scène : le rythme, accordé à chaque mot, à chaque geste. Un rythme aussi précis que celui des pieds gigueurs. La force dramatique de la gigue se révèle à travers l’agressivité et les conflits des personnages, dans cette oeuvre ancrée dans un langage du corps inédit. En cette ère de mondialisation, que nous reste-t-il de nos racines culturelles et artistiques ? Véritable coup de fouet identitaire et sociologique qui plonge le spectateur dans un questionnement sur ses racines face à l’incarnation contemporaine de la tradition, cette création est un drapeau de notre identité québécoise.


« Mission réussie pour la petite équipe de Menka Nagrani sur Le chemin des passes dangereuses. La metteure en scène et ses trois comédiens ont créé un spectacle époustouflant. (...) Avec son adaptation de la pièce de Michel Marc Bouchard, Menka Nagrani réussit ce dont beaucoup rêvent, mais ce que peu réussissent: une fusion théâtre-danse où les deux disciplines triomphent grâce à des performances exceptionnelles.

(...) Il faut applaudir à tout rompre les performances des comédiens Arnaud Gloutnez, Félix Monette-Dubeau et Dominic St-Laurent. Ils ont appris la gigue, la turlute et jouent le texte sans fléchir, dans l’émotion et le ton. »
- Mario Cloutier, La Presse, 20 février 2015

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